
Comme un pingouin jouant sur la banquise
L’odeur des croissants
Qui excite les papilles
Et les naseaux des passants
Le voilà qui papillonne
Et affriande les gens
Dont les yeux maintenant rayonnent
C’est lui voila le printemps
Il attrape les cœurs à la volée
Qui battent au rythme des papillons
Et consomme de fleur en fleur à l’arrachée
Le frais nectar de la passion
Les yeux pleins de ces friandises
Aveuglés par ces rayons de miel
Le printemps a maintenant la main mise
Sur nous, une emprise sensuelle.
Raf
Mai 2008