
Aujourd’hui, ça me fait presque rougir de réécouter ce poème… un petit souffle de fraicheur d’y a 10 ans !
Tu coures dans l’herbe
Et danses sur un parterre
De fleur, en fleur.
Rien n’arrête ta course,
Que tu mènes à bout de souffle
A bout de coeur.
Laisse ton rire éclater,
Qu’éclate mon coeur
Trop longtemp opprimé.
Tsygana, tu me souris
Comme tu souris aux abeilles
Et aux rayons du soleil.
Tes manières de dire et de faire
Me sont autant de mystères
Et te rendent à moi intouchable.
Pour épicer l’ivresse et défier ma raison,
Voila que de tes grands yeux noirs
Tu me dévores de malice.
Mon coeur se déploie ce matin
comme l’arc en ciel dans ma poitrine.
J’ai tant de couleur à crier à ce monde,
Trop souvent monochrome.
Viens, et je te prêterais mes yeux.
Tu verras un spectacle à chaque clin d’oeil
Et de belles fresques où tu poseras ton regard.
Aides moi Tsygana car je déborde ce soir.
J’ai trop accumulé ces poêmes
Que je devrais craché ou chanté à ce monde
Trop souvent monotone.
Viens et je te prêterais mes oreilles.
Tu connaitras la musique du voyage
et la magie d’un silence lointain.
Raf 2005